Dimanche 29 septembre : Roussillon, trop canon ! / Actus et retours

Professionnellement, ce que j’ai retenu de cette journée :

« Quel genre de roman vous lisez ? »

Demain est un autre jour. Après ma médiocre performance à Trets, je me re-motive pour le salon « Le livre en fête » à Roussillon-en-Provence.

On a dormi sur place ou presque… à Ménerbes, très exactement !

Je dis « on » car ma famille m’accompagne.

Le salon précédent m’a mis un sérieux coup au moral mais je me fais violence et je passe outre. Après tout, une fois, c’est une expérience ! Cela deviendra un problème pour moi, si cette journée à Trets se répète. Dans ce funeste cas, je devrais effectivement me remettre en question.

Je doute déjà beaucoup… Beaucoup trop ! Alors, ce dimanche 29 septembre, est un jour nouveau !

Et voilà !

La nuit a fait son œuvre.

Mon réveil est différent. Le cadre est différent. Ma famille est différente… Et même moi, je suis différente.

Sur la place LOU PASQUIER (ou Lou Pasquié, j'ai trouvé les deux orthographe...), Roussillon nous accueille de son soleil et de sa fraicheur. Le lieu est spacieux, les tables sont grandes et bien disposées, les organisateurs et les auteurs sont souriants.

Ça s’annonce bien !

Je ne le sais pas encore mais je m’apprête à vivre une journée parfaite.

Tout commence par mon installation. Plusieurs auteurs, déjà présents sont accompagnés. Je suis soulagée. Mon frère jovial et commercial pourra m’aider. C’est déjà une épine de solitude enlevée de mon pied de romancière stressée.

On est bien en avance. J’en profite pour circuler entre les allées.

Quel enchantement !

Je vous présente çà et là quelques auteurs qui m'ont marqués. Mais nous étions presque 40, je ne peux tous vous les présenter.

En voici, quelques uns...

Je retrouve une tête connue :

Valérie Grefeuille et sa plume "qui fait du bien"...

MARTEL Violette « autrice et conteuse depuis 2013 » comme elle se définit elle-même, propose tout type de littérature : des romans jeunesse à des récits historiques, en passant par des nouvelles ou des romans du terroir. Une passionnée de la vie provençale, pleine d’histoire entre Marseille les Alpes de Haute Provence….

SEGUIN Oona, jeune illustratrice de bande dessinée. Elle m'a "tapée dans l'oeil", comme on dit, car ses dessins ont une étrange parenté avec l'univers coloré, floral et animal du douanier Rousseau. Ses livres pour enfant parlent de nature et d'aventures dans un langage franc.

DI RUOCCO Jean-Claude, le haut en couleur poète, écrivain, chroniqueur… Un homme couteau-suisse de la littérature : jovial, convivial et écrivain depuis des années. Auteur de plus de 15 ouvrages, il peut écrire une romance comme un policier. Vous n'avez plus qu'à choisir parmi ses ouvrages, votre préféré.

CHERCHI Michel, "l'auteur d’à côté" dont il me restera cette phrase, mainte fois éculée « quel genre de roman vous lisez ? ». Un commercial aussi bien qu’auteur. Ce romancier, à l’esprit fertile dans le fantastique (mais pas que) a développé tout un discours pour des journées comme celle-ci. Ces nombreux romans témoignent d’une carrière dans l’édition avec des hauts et des bas mais dont les lecteurs ne se lassent pas. Malgré son aisance pour la vente, il a su rester bienveillant à mon égard. Souriant, il m’a rassuré et m’a donné quelques astuces utiles pour mieux vivre cet exercice de vente dans les salons.

Mes deux coups de cœur :

En me promenant dans les allées, Stéphane CECCARELLI fait son entrée…

Son petit bouquin «Êtes-vous Marilyn ? » attire l’œil. L’idée, que dans chaque femme sommeille un peu de l’essence de Marilyn Monroe, est plaisante.

Le personnage est attachant. La gentillesse et la générosité transparaissent dans sa bonhommie. C’est un écrivain, tel qu’on se l’imagine : les cheveux ébouriffés légèrement grisonnant, le phrasé facile et intarissable sur sa passion et une dévotion totale à l’art, car il est aussi photographe et musicien. L’artiste dans toute sa splendeur.

Puis, je reviens à mon stand…

En face de moi, un peu en décalé, une jeune femme se tient là. Je n’ai pas le réflexe de regarder son nom, ni ses ouvrages. Je suis fascinée : On se connait, non ?

Pendant des heures, on s’observe. Au rythme de l’orchestre et de sa chanteuse, on chante communément. On se sourit.

C’est fou ! Où l’ai-je rencontrée ?

Je suis trop curieuse.

À la faveur d’une accalmie, je m’approche de son espace.

Elle s’appelle Christelle ABELLAN, Kriss ABELLAN, de son nom de plume. Elle est timide, souriante et probablement débutante dans cet exercice. Elle a deux ouvrages à présenter dont « amour entre deux mondes ». Le titre est parlant. C’est exactement « entre deux mondes » que l’on semble s’être rencontré. On s’est reconnu et connu peut-être dans une autre vie… Enfin, nous nous sommes immédiatement connectées sur les réseaux sociaux et j’attends d’en savoir plus sur elle pour résoudre ce mystère… Affaire à suivre, comme on dit !

Valérie GREFEUILLE

Violette MARTEL

Oona SEGUIN.

Alors non, vous l'avez peut-être remarqué, ce n'est pas elle sur la photo... Mais je n'en ai pas trouvé de son minois.

Voici donc son petit roman à croquer, pour les enfants...

Jean-Claude DI RUOCCO

Michel CHERCHI

Stephane CECCARELLI

Kriss ABELLAN

Une organisation aux petits oignons !

Du début jusqu’à la fin tout était parfait.

Un flot continu de visiteurs hétéroclites (touristes étrangers, touristes français, habitants, promeneurs.) s'est déversé pendant "Le livre en fête" et pourtant, tout paraissait léger, décontracté et animé.

Merci !

Mention spéciale pour toutes les petites attentions dont nous ont gratifié les organisateurs : du thé apporté à table jusqu’à la mise en confiance pour les interviews…

Le programme et mes petits commentaires.

11 H 12 H : Accueil en musique avec Kover Duo (chant + guitare)

Des musiciens et une chanteuse : top. Les chansons proposées étaient plutôt calmes et enjouées, ce qui nous permettait de chantonner entre deux visiteurs. Placés à bonne distance de nos tables, cela a constitué un petit divertissement très agréable et pas assourdissant. Franchement, très sympa !

12 H 13 H : Apéritif proposé par la municipalité

Petite restauration proposée par le collectif des jeunes du centre social « Lou Pasquié » et l’Association des Parents d’Elèves

Merci pour cet apéritif et ce déjeuner. La fête a eu beaucoup de succès et il fallait attendre un moment pour être servi, mais c’était bon. J’ai pris un wrap au poulet, plutôt bien garni. L’association des parents d’élèves et le collectif des jeunes du centre social ont fait un super boulot : le repas et toutes les collations proposées étaient les bienvenus, pas très chères et variées (gâteaux, boissons chaudes ou froides, pizzas)

14 H 15 H : Sieste musicale sur le parvis de la salle des fêtes (chaises longues à disposition) Concoctée par la Médiathèque de Roussillon.

La sieste musicale… On l’attendait ! Michel CHERCHI aurait peut-être même voulu y participer. Mais nous étions là pour travailler ! lol ! Une journée de travail comme ça, j’en veux tous les jours … La musique nous parvenait de loin et c’était un délassement total d’entendre ses notes bercer nos dédicaces et nos échanges.

Encore une super activité bienvenue au cœur d'une journée bien ensoleillée... Car, oui, vous ne le saviez pas mais le soleil est un littéraire. Dès que le salon a débuté, il a pointé le bout de son nez !

15 H 16 H : Échange animé par Serge MARTY, entre Daniel DUPUY, romancier de terroir et Laurent JAOUI et Olivier ROCHE, cinéastes : Le Luberon : sources d’inspiration et expériences professionnelles.

On entendait raisonner les phrases entre les tables. Des visions romanesques de la vie, aux expériences difficiles, on a tous participé… Même moi ! Vous vous rendez compte ? Même moi, j’ai parlé dans un micro. J’ai failli mourir 3 fois… Mais je l’ai fait. Quand je vous disais que Roussillon était canon. Encore quelques jours et je chantais une chanson ! Heureusement, je ne l’ai pas fait … J’aurais déclenché un typhon !

16 H 30 17 H 30 : Balade en Provence par le groupe « Des4tres » (Lecture théâtralisées)

Je ne sais pas si c’est la fin de cette activité que j’ai vue en partant… Mais ils avaient l’air de bien s’amuser. Les textes étaient bien choisis et on sentait que tout le monde était bien impliqué.