C’est l’été !
Hommes et femmes sourient
J’en perds l’appétit
Et les peaux se dénudent.
Cette question que j’élude :
Que vas tu faire pour ton anniversaire ?
Beh rien! Puisque personne ne peut le faire.
Les parents s’occupent de leurs enfants,
Sur des plages aux corps débordant.
Les travailleurs traînent leur carcasse,
En attendant que ça passe.
Les amis ont prévu leurs vacances,
Depuis novembre dernier, ils y pensent.
Même moi, je ne veux bouger
Car tout ça m’horripile depuis la fin mai.
Tous ces gens qui sont heureux
De voir le soleil haut dans les cieux,
De suivre leur congénères grâce à leur sueur,
D'attirer des nuées d'insectes à la moindre lueur.
Je déteste tout cela ces mesdames et ces messieurs,
Qui ne voient dans cette saison que la chaleur et le ciel bleu
Parce que bien sûr, s’est le Sud-Est!
Moi, j’ai envie de le fuir comme la peste.
Les maisons sont des fours
Dans les rues, les touristes crient et courent
Cherchent-ils un musée ou un monument ?
Et bien, non, ils cherchent la plage évidemment !
Cette étendue de sable ou de galets
Où le mélanome guette l’épiderme brûlé
Où l’on se baigne entre personnes mal élevées
Qui se sentent soudainement l’envie d’uriner
Où l’eau est presque visqueuse
De méduses et de plastiques formant une masse affreuse
Où les habitants côtoient les saisonniers dans un brouhaha d’odeurs musquées
La plage n’est pas l’unique problème
Quand on pense au feu que juillet et août sèment
En cette période, nul répit pour les modérés
Tout est disproportionné !
On dirait que tout le monde est heureux de suer, de puer et de s’agglutiner
Le soleil rend mou le goudron
Et fait sortir les cons !
Et oui, vous l’aurez deviné :
C’est l’été !
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